Titre

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Notre histoire

Mario Robert

2020-

Mario Robert, chef de la Section des archives de la Ville de Montréal et historien, est président de la Société historique de Montréal depuis janvier.

Ⓒ Photo Patrick Sanfaçon, La Presse, 29 octobre 2019.

Détenteur d’une maîtrise en histoire de l’Université du Québec à Montréal, d’une maîtrise en bibliothéconomie de l’Université de Montréal et d’un DESS en gestion des organismes culturels de HEC Montréal, Mario Robert est le chef de la Section des archives à la Ville de Montréal.

De 1985 à 1991, il a été bibliothécaire-archiviste à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) avant de se joindre à la Ville en tant qu’analyste en gestion des documents et des archives. Chargé de cours à l’Université de Montréal de 2004 à 2008, il a enseigné la description et la diffusion des archives à la maîtrise en sciences de l’information.

Auteur de plusieurs articles, conférencier, blogueur et chroniqueur en archivistique et en histoire, il a codirigé l’ouvrage La gestion des archives photographiques publié aux Presses de l’Université du Québec en 2001. Il est aussi coauteur des livres Vivre Montréal 1920-1969 (2011), Quand les archives racontent Montréal : 100 pièces d’exception (2013) et Traces de l’histoire de Montréal (2017). Finalement, de 2014 à 2016, il a été chroniqueur à l’émission télévisée Montréalité sur la chaine MAtv.

Liste des médaillés de la SHM

Régulièrement, la Société historique de Montréal attribue la Médaille de la Société à une personne qui, au cours de sa carrière, a apporté une contribution exceptionnelle à l’histoire de Montréal, à son patrimoine ou à la Société elle-même.

C’est en 1922 que fut attribuée pour la première fois la «médaille» de la Société historique de Montréal. L’historien Thomas Chapais en fut le premier récipiendaire. C’est Edmond Montet qui, le premier, lors de la séance du Conseil du 14 septembre 1921 suggéra «… l’idée d’accorder, chaque année, une médaille d’or, frappée des armes de la SHM à l’auteur du meilleur travail sur l’histoire du Canada, paru au cours de l’année.» Aristide Beaugrand-Champagne fut choisi comme concepteur de la maquette de la médaille.

Avec les années trente, un léger glissement s’opère dans l’attribution de la médaille. Dorénavant, on pourra aussi honorer un auteur pour  l’ensemble de son œuvre.  D’autres  changements survinrent subséquemment faisant en sorte que la médaille n’allait plus récompenser les seuls auteurs. Aujourd’hui, elle peut être décernée à toute personne qui a apporté une contribution exceptionnelle à la connaissance de l’histoire de Montréal ou la mise en valeur de son patrimoine.

Note: Les sources et les archives de la Société ne sont pas toujours disponibles pour préciser de façon claire et précise les raisons de l’attribution de la médaille aux récipients. De plus, comme on le constate, il y a des absences pour certaines années. Un appel à tous est lancé pour corriger, compléter et améliorer les données de cette liste.


1922 L’Honorable Thomas Chapais pour reconnaître ses remarquables travaux d’historien et pour ses nombreuses réalisations en tant qu’homme d’État.

1923 Benjamin Sulte pour son œuvre principale, Histoire des Canadiens-français, 1608–1880 : origine, histoire, religion, guerres, découvertes, colonisation, coutumes, vie domestique, sociale et politique, développement, avenir publiée à Montréal en huit volumes entre 1882 et 1884. Très actif dans les milieux littéraires, Benjamin Sulte a été notamment membre de l’Institut canadien-français d’Ottawa, du Cercle des dix à Ottawa, de la Société historique de Montréal et de la Société royale du Canada. (Hélène Marcotte, DBC)

1924 Émile Lauvrière (1866-1954)pour son ouvrage publié en 1922: La tragédie d’un peuple. Histoire du peuple acadien de ses origines à nos jours. Émile Lauvrière découvre l’Acadie à travers l’Evangéline de Longfellow. Il se fascine pour le destin du peuple acadien et décide d’en rédiger l’histoire. Son travail est récompensé en 1924 par le prix Gobert de l’Académie française. Émile Lauvrière consacre ensuite le reste de sa vie à l’histoire acadienne. Il fonde, avec le diplomate Robert de Caix de Saint-Aymour, le comité France-Acadie qui se donne pour mission d’aider les jeunes Acadiens souhaitant étudier en France et de promouvoir le français en Acadie. (Fondation Lionel-Groulx)

1925 Pierre-Georges Roy (1870-1953). Auteur prolifique et compilateur acharné, Roy a publié plus de 200 ouvrages, dont de nombreuses monographies des grandes familles canadiennes. Ses œuvres les plus célèbres comprennent Les monuments commémoratifs de la province de Québec (1923), Les vieilles églises de la province de Québec, 1647-1800 (1925), Vieux manoirs, vieilles maisons: première série (1927), L’île d’Orléans (1928) et La ville de Québec sous le régime français (deux volumes, 1930). Roy participe aux activités d’autres organismes et regroupements voués à l’étude de l’histoire et à la conservation du patrimoine. Il occupe, de 1922 à 1941, le poste de secrétaire de la Commission des monuments historiques. En 1931, il collabore à la fondation du Musée provincial de Québec et en devient le premier conservateur. Il est également membre de la Société royale du Canada à compter de 1910 et devient membre fondateur de la Société des Dix en 1935. (Répertoire du patrimoine culturel du Québec)

1928 Joseph-Noël Fauteux pour son ouvrage en deux tomes paru en 1927: Essai sur l’Industrie au Canada sous le régime français. Synthèse imposante sur la situation économique en Nouvelle-France, son étude porte sur l’industrie minière, les Forges du Saint-Maurice, les carrières, les briqueteries et les tuileries, l’exploitation forestière, la construction navale, les meuneries, boulangeries et brasseries, le sucre d’érable, les tanneries et les pêcheries.

1929 Mgr Olivier Maurault, p.s.s. (1886-1968) pour ses nombreuses publications depuis une dizaine d’années, principalement sur des sujets d’histoire religieuse et plus particulièrement pour son histoire de l’église Notre-Dame de Montréal publiée en 1929. Il fut président de la Société de 1941 à 1958 et recteur de l’Université de Montréal de 1934 à 1955.

1930 Edmond Buron (1874-1942). Grâce à l’obligeance de M. Olivier Maurault, la Société historique de Montréal lui offre sa médaille d’honneur pour la parution de son œuvre majeur sur l’Imago Mundi, ouvrage du cardinal d’Ailly, traduit et annoté par l’auteur. M. Buron, né au Québec et déménagé à Saint-Boniface au Manitoba a fait des études classiques au collège des Jésuites de Saint-Boniface, il a fait de longues études en France et est devenu un proche de l’élite intellectuelle conservatrice du Québec.

1931 Louis Le Jeune, o.m.i.. Pour son ouvrage posthume: Pierre Le Moyne, sieur d’Iberville. La publication, en tranches, avait débuté au début des années 1930 dans la Revue de l’Université d’Ottawa. En 1937, l’ouvrage fut publié en entier dans cette revue.

1932 Chanoine Lionel Groulx pour l’ensemble de ses recherches et travaux en histoire du Canada et du Québec, mais principalement pour son étude Le français au Canada, publié en 1932 chez Delagrave.

1936 Edouard-Zotique Massicote pour ses nombreux articles sur l’art, l’histoire, le folklore et la culture populaire du Québec publiés dans le Bulletin des recherches historiques. En 1936, il publie une étude: Sainte-Geneviève de Batiscan, Trois-Rivières, Éditions du Bien Public. Il fut membre fondateur de l’École littéraire de Montréal, journaliste et chef des archives au Palais de justice de Montréal

1940 AEgidius Fauteux a été président de la Société de 1928 à 1941. En 1940, la Société lui décerne la médaille pour son ouvrage publié aux Éditions des Dix en 1940: Les Chevaliers de Saint-Louis en Canada, mais aussi pour l’ensemble de ses publications en histoire.

1941 Léon Pouliot, s.j. pour ses études très avancées sur les Relations des Jésuites. Grand spécialiste du Père Le Jeune, la Société lui remet sa médaille pour son ouvrage publié en 1940: Étude sur les relations des Jésuites.

1942 Dom Albert Jamet, o.s.b.. En 1942, la Société historique de Montréal accordait à Dom Albert Jamet la médaille du «meilleur travail historique de l’année» pour sa biographie de Marguerite Bourgeoys: La Vie de Marguerite Bourgeoys. Soulignons toutefois qu’il est surtout reconnu pour son travail monumental sur l’histoire de Marie de l’Incarnation.

1944 Guy Frégault pour l’ensemble de ses travaux sur la Nouvelle-France. En 1944, il fait paraître, en deux temps,  sa thèse de doctorat portant sur: Iberville le Conquérant, Montréal, Éd. Pascal, 1944, 418 p. et La Civilisation de la Nouvelle-France (1713-1744), Montréal, Éd. Pascal, 1944, 285 p.

1945 Victor Morin a été président de la Société de 1916 à 1928. La Société lui offre la médaille surtout pour l’inauguration, en 1917, de la célébration annuelle de la fondation de Ville-Marie. Il présidera ce comité de célébration jusqu’en 1947. De plus, pour souligner cette fête, il organise une visite annuelle du Vieux-Montréal devenant ainsi un pionnier dans la promotion du patrimoine historique du Vieux-Montréal. (Vieux-Montréal.qc.ca)

1948 Léo-Paul Desrosiers pour l’ensemble de sa fructueuse carrière littéraire, mais surtout pour la parution, en 1947,  du premier tome de sa série Iroquoisie, 1534-1646. Il faudra attendre 1998 et 1999 avant que les Éditions Septentrion publient les trois autres tomes de son œuvre sur l’Iroquoisie.

1951 Gustave Lanctôt est officier de la Légion d’honneur et membre de nombreuses sociétés culturelles. Son érudition et l’importance de ses travaux sur l’histoire du Canada le placent aux premiers rangs de nos historiens contemporains. La médaille de la Société lui est offerte pour son ouvrage: Réalisations françaises de Cartier à Montcalm, publié aux Éditions Chanteclerc en 1951.

1957 Damase Potvin pour les articles publiés pendant une trentaine d’années en page éditoriale du journal La Presse sous le pseudonyme de Sainte-Foye. Au cours de sa longue carrière, il a écrit 32 volumes et deux pièces de théâtre.

1958 Marie-Claire Daveluy (médaille du centenaire de la SHM). Première femme à devenir membre de la Société, la médaille lui est remise pour l’ensemble de ses publications, mais plus particulièrement pour la «savante biographie de Jeanne Mance» ainsi que son ouvrage sur les «Messieurs et Dames de la Compagnie de Montréal». Depuis sept ans, Mme Daveluy publie dans la Revue d’histoire de l’Amérique française, une bibliographie de la Société Notre-Dame de Montréal, de 1639 à 1663.

1959 Albertine Ferland-Angers pour ses nombreux articles sur l’histoire religieuse de Montréal publiés, entre autres, dans Le Devoir et La Presse, elle a également été rédactrice en chef et directrice de la revue La Bonne Parole, périodique de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Elle a publié, en 1950, un article important paru dans la RHAF: La Citadelle de Montréal, 1658-1820, ainsi qu’un autre article dans la même revue en 1959: Varennes, berceau d’une sainte (Mère d’Youville, fondatrice des Sœurs Grises). Le 29 avril 1959, elle a été la conférencière invitée de la Société.

1960 Sœur Esther Lefebvre, r.h.s.j., spécialiste de l’histoire des Religieuses hospitalières de Saint-Joseph, pour son étude: Marie Morin, premier historien canadien de Ville-Marie, 1649-1730, publiée chez Fides en 1959.

1963 Léon Trépanier pour sa contribution à l’histoire canadienne et en particulier à celle de Montréal et de sa région. La Société veut souligner l’intérêt que porte à l’histoire de Montréal depuis soixante ans l’un de ses plus anciens membres. Rappelons qu’en 1919, à titre de journaliste chevronné, M. Trépanier est désigné par la Canadian Press pour représenter la presse française du Canada à la Conférence de la Paix à Paris et à Versailles. Soulignons de plus que, de 1936 à 1954, il a publié dans des revues et des journaux, 628 articles portant pour la majorité sur l’histoire de Montréal.

1964 Estelle Mitchell, s.g.m., historienne renommée de sa communauté, elle a publié de nombreux ouvrages sur l’action de sa communauté à Montréal et partout au Canada.

1965 Mgr Victor Tremblay, p.d. pour l’ensemble de son œuvre et particulièrement ses nombreuses études sur la région du Saguenay. Depuis dix ans environ, il est le principal rédacteur des textes parus dans la revue Saguenayensia, revue de la Société historique du Saguenay.

1966 Philippe La Ferrière, pour l’ensemble de son œuvre et sa précieuse contribution à la publication des Bulletins mensuels de la Société durant les années 1960. Membre actif depuis 1944, il assuma la tâche de secrétaire en 1957 et 1958, puis de 1962 à 1966. En plus de rédiger les bulletins mensuels dont le premier numéro remonte à 1963, et d’annexer à ce rapport les principales activités de la Société, M. La Ferrière a publié l’Album du centenaire de la Société (1858-1958).

1967 Son Excellence Jean Bruchési pour sa riche carrière dans le domaine de l’histoire du Canada et de l’histoire culturelle, mais surtout pour sa carrière diplomatique à compter de 1959. Il a été ambassadeur du Canada en Espagne, au Maroc, en Argentine et s’acquitte par la suite de nombreuses missions diplomatiques au Vatican, en Côte d’Ivoire, en Haute-Volta et au Niger. La Société lui remet la médaille à l’occasion du centième anniversaire de la Confédération canadienne.

1970 Mgr Adrien Verrette (Manchester). À titre de président de la Société historique franco-américaine et aussi président de la Commission des Archives de l’Association canado-américaine, il a été l’instigateur d’une exposition du «Fait Français en Amérique» par l’image, l’imprimé et la sculpture sur un étage du Pavillon Français à Terre des Hommes. Ce projet a été lancé le 18 février 1970 à la réunion mensuelle de la SHM au Pavillon Jeanne Mance de l’Hôtel-Dieu de Montréal. (Le Canado-Américain, janvier-mars 1970).

1975 Eugène Lapierre, auteur du livre Calixa Lavallée, musicien national du Canada, une réédition de ce livre publié en 1936 paru à l’occasion du 125e anniversaire de naissance du musicien mondialement connu, ainsi que dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire du Canada en 1967. M. Lapierre avait reçu le prix David en 1937 pour cet ouvrage. Directeur du Conservatoire nationale de musique, M. Lapierre a été le premier docteur en musique de l’Université de Montréal et l’un des musiciens à faire connaître l’œuvre musicale de Calixa Lavallée. Il a également été le principal instigateur de la translation des restes de Calixa Lavallée de Boston à Montréal en 1933.

1978 Michel Brunet pour l’ensemble de son œuvre en histoire des États-Unis, du Canada et du Québec. Il avait publié, en 1976, Notre passé, le présent et nous aux Éditions Fides.

1981 Robert Rumilly pour l’ensemble de son œuvre en histoire du Québec, mais aussi sur l’histoire de Montréal en cinq tomes parue en 1970. En 1980, il a fait paraître une étude sur la Compagnie du Nord-Ouest, une épopée montréalaise aux Éditions Fides en deux volumes. M. Rumilly est décédé en mars 1983. 

1983 Gérard Parizeau pour la richesse de son œuvre en histoire économique du Québec et plus particulièrement pour la publication de son ouvrage paru en 1980: La vie studieuse et obstinée de Denis-Benjamin Viger, ouvrage paru aux Éditions Fides en 1980. Les universités Laval et York lui ont décerné un doctorat honoris causa en 1983 et 1982. Rappelons qu’il est le père de Jacques Parizeau, futur premier ministre du Québec.

1984 Juliette Lalonde-Rémillard, nièce et secrétaire particulière du chanoine Lionel Groulx, elle a été membre  de l’équipe du Projet d’édition critique des mémoires de Lionel Groulx et a apporté une précieuse collaboration à l’édition des deux tomes du Journal (1895-1911) publiés au Presses de l’Université de Montréal en 1984.

1987 Paul-Aimé Martin, c.s.c. pour son intérêt indéfectible à l’histoire. Pionnier de l’édition québécoise, il a fondé, en 1937, les Éditions Fides et en a été le directeur pendant quarante ans. En 1998, Jacques Michon lui a consacré un ouvrage: La grande aventure éditoriale du père Paul-Aimé Martin, Fidès. Il est décédé, à l’âge de 84 ans,  le 28 septembre 2001.

1988 David-M. Stewart de la Fondation Macdonald Stewart. Il a été le fondateur et l’âme dirigeante du musée de l’Île Sainte-Hélène. Sans sa contribution financière personnelle depuis 1955, ce musée serait demeuré à l’état embryonnaire.

Lucien Campeau, s.j. pour l’ensemble de son œuvre dont, notamment, les neuf gros volumes des Monumenta et les quatre volumes de la collection Cahiers d’histoire des Jésuites qu’il a fondée en 1972 et dont il a rédigé les numéros 1, 2, 6 et 7. Le père Campeau est décédé, à Saint-Jérôme, le 29 mars 2003 à l’âge de 88 ans.

Lilian Stewart, présidente de la Fondation Macdonald-Stewart depuis le décès de son mari en 1984. Elle a été intimement associée à ce dernier, à titre de vice-présidente, dans la mise sur pied de cet organisme voué au mécénat dans les domaines du patrimoine et de la culture. Elle préside également les conseils d’administration du Musée Stewart au Fort de l’Île Saint-Hélène et celui du Musée des arts décoratifs de Montréal.

1989 Marcel Trudel pour la très grande richesse de ses travaux historiques et pour sa carrière étincelante d’historien. M. Trudel est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’histoire du Canada. Il a été surnommé M. Nouvelle-France.

1990 Phillys Lambert, fondatrice et directrice du Centre Canadien d’Architecture depuis 1979, le CCA est maintenant reconnu comme un lieu unique au monde pour la recherche avancée en histoire, en théorie de l’architecture et leader dans le domaine de la protection du patrimoine de Montréal. Les Montréalais soucieux du patrimoine savent qu’ils doivent à Mme Lambert la fondation d’organismes comme Sauvons Montréal et Héritage Montréal. Elle a présidé, en 1979, la Société du patrimoine urbain de Montréal, organisme qui a réalisé le plus grand projet canadien de rénovation d’habitations coopératives à but non lucratif, le projet Milton-Parc.

1991 Pierre Bourque, pour l’importance de ses travaux en horticulture à Montréal, plus particulièrement pour l’aménagement et l’entretien des espaces verts de l’Expo de 1967. Par la suite, il passe au Jardin botanique. On lui confie alors la responsabilité des Floralies en 1980. Sur cette lancée, il réalise le jardin japonais, le jardin de Chine ainsi que la réalisation de l’insectarium au Jardin botanique. Toutefois, sa réalisation la plus importante est de loin le Biodôme en 1992.

1992 Guy Pinard, journaliste au journal La Presse pour sa série d’articles intitulée «Rendez-vous 92» sur le patrimoine architectural de Montréal. Ces articles ont paru dans le journal depuis 1986.

1993 Éric D. McClean pour la préservation du patrimoine architectural du Vieux-Montréal. C’est également en reconnaissance de son travail de pionnier pour la restauration de la maison Papineau. En effet, M. McClean, musicologue, esthète et écrivain, fut le premier Montréalais à acquérir une maison d’allure décadente et à la rénover. C’était en 1960 et il s’agissait de la maison ayant appartenu à Louis-Joseph Papineau située sur l’actuelle rue Bonsecours.

1994 Denis Samson pour sa contribution majeure à la découverte du lieu de sépulture de Maisonneuve à Paris.  Il est décédé le 19 novembre 2001.

1995 Louise Dechêne. Historienne, elle a enseigné à l’Université d’Ottawa, de Montréal et McGill. Spécialiste de l’histoire du Canada sous le régime français, elle s’est appliquée à la recherche sur les conditions de vie des gens du peuple. Son œuvre magistrale Habitants et marchands de Montréal au 17e siècle est incontournable. Elle reçoit la médaille d’honneur pour la rigueur et la minutie de sa méthode ainsi que pour l’élégance de son écriture. Elle est décédée prématurément le 1er juillet 2000.

1997 Francine Lelièvre pour une carrière entièrement vouée à l’histoire, au patrimoine et à la muséologie ainsi que pour avoir été la fondatrice et directrice générale du Musée d’archéologie et d’histoire de Pointe-à-Callières.

1998 Danielle Dubois, c.n.d., pour son œuvre comme dépositaire et gardienne du patrimoine de sa communauté au Centre Marguerite-Bourgeoys ainsi que pour son projet de restauration de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, la relocalisation du Centre Marguerite-Bourgeoys et l’aménagement d’un musée à l’intérieur des murs de la chapelle.

1999 Léo Beaudoin pour reconnaître son dévouement inlassable à l’égard de la Société dont il est membre depuis dix ans et dont il a été président entre 1995 et 1997. Il a notamment rédigé la plupart des textes de l’album publié à l’occasion du 135e anniversaire de la Société en 1994. Il a collaboré activement à la production du journal de la Société, Montréal en tête, pendant de nombreuses années.

2001 Thérèse Payer, r.h.s.j. pour sa contribution à la fondation du musée que les religieuses hospitalières de Saint-Joseph ont aménagé sur l’avenue des Pins. Elle est également directrice de ce musée qui est intimement associé à Jeanne Mance et à la fondation de Montréal.

2007 Les Messieurs de Saint-Sulpice, pour souligner le 350e anniversaire de leur arrivée à Montréal et en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle à l’histoire de Montréal.

2009 Les Religieuses hospitalières de Saint-Joseph pour souligner , entre autres, le 350e anniversaire de l’arrivée à l’Hôtel-Dieu de Montréal des trois premières Hospitalières de Saint-Joseph et pour souligner également la puissante contribution de l’Hôtel-Dieu, à compter de 1850, dans l’enseignement de la médecine et de la chirurgie à Montréal

2010 Annabelle Loyola, pour son documentaire La Folle entreprise: sur les pas de Jeanne Mance.

2012 Jacques Cousin. Historien champenois, la SHM lui décerne la médaille d’honneur en reconnaissance de l’action culturelle exemplaire qu’il mène en France pour mieux faire connaître Maisonneuve et les origines de Montréal.

2013 Lise Lavigne. Organisatrice de la bibliothèque de la Société et responsable de la permanence au secrétariat de l’organisme de 2001 à 2018.

2014 Jacques Beauchemin. Sociologue et professeur à l’UQAM, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la dimension nationale de l’histoire, il a reçu la médaille pour souligner la valeur exceptionnelle de sa réflexion sur l’identité québécoise. Il est également le responsable du rapport déposé au gouvernement du Québec sur l’enseignement de l’histoire au Québec.

2015 Georges Aubin. Infatigable chercheur à qui l’on doit de nombreuses éditions commentées d’inédits de Louis-Joseph Papineau, il a reçu la médaille de la SHM pour souligner la valeur exceptionnelle de ses travaux.

2016 Paul-André Linteau pour ses nombreux travaux sur l’histoire urbaine, en particulier celle de Montréal. Mentionnons, qu’en 2017, en collaboration avec Serge Joyal et Mario Robert, à l’occasion du 375e anniversaire de la fondation de Montréal (1642-2017), il fera paraître Traces de l’histoire de Montréal aux Éditions Boréal. La Société remettra aux auteurs le Prix Percy-W.-Foy pour cet ouvrage en 2018.

2017 Micheline Lachance. Historienne, biographe, romancière et journaliste, à qui l’on doit de nombreux livres à succès en lien avec l’évolution de la métropole. En 2017, elle publie Rue des Remparts chez Québec Amérique.

2018 Jean-Claude Germain. Écrivain qui, par le théâtre, l’essai et le récit, a redonné vie à l’histoire de la métropole de même qu’à celle de l’ensemble du Québec, Jean-Claude Germain a reçu la médaille pour souligner la valeur de son œuvre  aussi profonde que ludique.

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Prix Percy-W.-Foy

Percy-William Foy est né à Sorel en 1882 dans une famille aisée immigrée d’Irlande environ un demi siècle plus tôt. Après des études dans un «high school» de sa ville natale et au Collège de Montréal, il complétait, en 1902, le cours commercial et scientifique dispensé au Mont-Saint-Bernard, à Sorel. Trois ans plus tard, il était embauché comme bibliothécaire au ministère de la Marine (aujourd’hui ministère des Transports), à Ottawa. Il y travaillera durant 45 ans jusqu’à sa retraite en 1950 à l’âge de 68 ans. Il est décédé à Montréal en décembre 1966, âgé de 84 ans.

Dans son dernier testament, il exigeait de ces exécuteurs testamentaires qu’ils versent le résidu de tous ses biens dans une fondation dénommée Fondation Percy-W.-Foy administrée alors par la Banque d’Épargne de la Cité et du District de Montréal. Aujourd’hui, la Fondation est sous la gestion de Fiducie Desjardins. Selon ses désirs, les revenus de la Fondation seraient partagés en quatre parts égales: 1) à la Société historique de Montréal; 2) à la Société historique de la Vallée du Richelieu; 3) à la Société généalogique canadienne-française et 4) à la ville de Sorel.

Un litige ayant retardé le règlement de la succession, les héritiers ne reçurent le premier versement de la fondation qu’en 1978, soit douze ans après la mort du testateur. À compter de cette date, la Société historique de Montréal décidait, pour sa part, d’affecter les montants reçus annuellement à la publication de ses Cahiers réunissant un choix de textes rédigés par des membres de la SHM, sélectionnés par un jury et récompensés par un chèque de 100$. Cette façon de procéder dura une dizaine d’années. Elle fut toutefois remise en question et un avis juridique déclara plus conforme à l’esprit et à la lettre du testament de décerner annuellement le prix à un membre de la SHM auteur d’un écrit historique et au terme d’un concours.

La nouvelle formule fut progressivement mise en marche et lancée officiellement en 1992 sous la présidence de Mme Lise Montpetit-Cadotte, à l’occasion des célébrations du 350e anniversaire de la fondation de Montréal.

(Texte de Léo Beaudoin, Montréal en tête, automne 2008, p. 39. Voir aussi: Percy William Foy, Historien amateur et mécène, Montréal en tête, printemps 2002, p. 10-14)

Mise à jour 2024 : Depuis quelques années, la Fondation produisait peu de revenus en raison de coûts administratifs élevés. La Société historique de Montréal n’a donc pas été en mesure de remettre le prix depuis 2018. Souhaitant se départir de la Fondation, Fiducie Desjardins est arrivée à un accord en 2023 avec les bénéficiaires et elle a été divisée en quatre parts. La SHM a ainsi créé, à l’instar du fonds Robert-Prévost, un fonds entièrement dédié au prix Percy-W-Foy que nous relançons en 2024.


2018 Paul-André Linteau, Serge Joyal, Mario Robert

Traces de Montréal, Montréal, Boréal, 2017, 184 p.

2017 Henri Goulet

Histoire des pensionnats catholiques au Québec. Le rôle déterminant des pères oblats, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2016, 215 p.

2016 François Deschamps

La «rébellion de 1837» à travers le prisme du Montréal Herald. La refondation par les armes des institutions politiques canadiennes, Québec, PUL, 2015, 270 p.

2015 Louis Gagnon

Louis XV et le Canada, 1743-1763, Québec, Septentrion, 2014, 181 p.

Robert Gagnon et Denis Goulet

Histoire de la médecine au Québec (1800-2000). De l’art de soigner à la science de guérir, Québec, Septentrion, 2014, 456 p.

2014 Micheline Lachance

La Saga des Papineau. D’après les mémoires inédits du dernier seigneur de Montebello, Montréal, Québec Amérique, 2013, 594 p.

Marjolaine Saint-Pierre

Lacorne Saint-Luc. L’odyssée d’un noble, 1711-1784, Québec, Septentrion, 404 p.

2013 Élisabeth Gallat Morin

L’orgue de 1753 renaît de ses cendres, Québec, Musée de la civilisation, 2012, 87 p.

2012 Denis Vaugeois

Les Premiers Juifs d’Amérique 1760-1860. L’extraordinaire histoire de la famille Hart, Québec, Septentrion, 2011, 378 p.

2011 Claude Cardinal

De la fraternité au conglomérat. Une histoire des compagnies d’assurance-vie québécoises (1858-1995), Montréal, Guérin, 2010, 414 p.

2010 Renée Blanchet et Léo Beaudoin

Jacques Viger. Une bibliographie. Suivi des Lettres de Jacques et de Marguerite 1808-1813, Montréal, VLB éditeur, 2009, 270 p.

Léo Beaudoin fait ici revivre ce patriote modéré, de même que le Montréal de la première moitié du 19e siècle. Pour sa part, Renée Blanchet édite la correspondance entre Jacques Viger et Marie-Marguerite de la Corne, sa femme. Ces lettres évoquent notamment la guerre de 1812 entre les États-Unis et l’Amérique du Nord britannique.

2009 Jean-Marc Phaneuf

Jean du Pays. Seul au bout du monde, Tome 1, 2006, Éditions du Trécarré/ Québecor Media, 328 p.; Le Retour, Tome 2, 2007, Trécarré, 262 p.; Que le spectacle commence, Tome 3, 2008, Trécarré, 247 p.

2008 Pierre Pagé

Histoire de la radio au Québec. Information, éducation, culture, Montréal, Fides, 2007, 488 p.

2007 Marcel Rheault

Médecins et patriotes, 1837-1838, Sillery, Éditions du Septentrion, 2006, 352 p.

2006 Aurélien Boisvert

Dollard, ses compagnons et ses alliés, Sillery, Éditions du Septentrion, 2005, 275 p.

2005 Jean-Rémi Brault

Regard sur l’évolution des bibliothèques québécoises, Montréal, Éditions ASTED inc., 2004, 282 p.

2004 Robert Côté

Mon combat avec le F.L.Q.,. Montréal, Éditions Trait d’union, 2003, 360 p.

2003 Jean-Louis Lalonde

Des Loups dans la bergerie, Montréal, Éditions Fides, 2002, 462 p. Il s’agit d’une étude portant sur l’histoire du protestantisme francophone au Québec.

2002 Renée Blanchet

Les Montréalistes, Montréal, Éditions Varia, 2001, 370 p.

2001 Yvan Lamonde

Histoire sociale des idées au Québec, Montréal, Éditions Fides, 2000, 575 p.

2000 Sr Patricia Simpson et Sr Simone Poissant, c.n.d.

Marguerite Bourgeoys, Montréal & Kingston, McGill-Queen’s University Press, 1999, 270 p. Sr Simone Poissant a reçu conjointement le prix pour l’excellence de la traduction française de l’ouvrage de Sr Simpson.

1999 Robert Larin

Brève histoire des Protestants en Nouvelle-France, Granby, Éditions de la Paix, 1998, 206 p.

1998 Louis de Kinder

La Nouvelle-France et le monde, Montréal, à compte d’auteur, 1997, 400 p.

Yvon Clermont

Histoire de la Commission de transport de Montréal, 1950-1960, Outremont, Éditions Carte blanche, 1997, 247 p.

1997 Pierre Turgeon

Les Bâtisseurs du siècle, Montréal, Lanctôt éditeur, 1996, 195 p.

1996 Françoise Deroy-Pineau

Jeanne-Mance. La passion de soigner, Montréal, Éditions Bellarmin, 1995, 175 p.

1995 Jean-Claude Robert

Atlas historique de Montréal, Montréal, Art Global inc./Éditions Libre expression, 1994, 170 p.

1994 Élisabeth Gallat-Morin

Jean Girard, musicien en Nouvelle-France, Sillery, Éditions du Septentrion / Paris, Éditions Klincksieck, 1993, 349 p.

1993 Collectif sous la direction de Yves Landry

Pour le Christ et le Roi. La vie au temps des premiers Montréalais, Montréal, Art Global inc./Éditions Libre expression 1992, 320 p.

1992 Robert Prévost

Montréal. La folle entreprise, Montréal, Éditions internationales Alain Stanké, 1991, 527 p.

1990 Pierre Larouche, 

Montréal 1535. La Redécouverte de Hochelaga, Outremont, Éditions Villes nouvelles-Villes anciennes, 1992, 185 p.

1988 Cahier de la Société historique de Montréal, Vol. 7, no 1, 1988

– Armour Landry, Un escalier médiéval dans l’histoire de Montréal.

– Monique Lanthier-Lebeau, Amitié Olivier Maurault Ozias Leduc.

– Monique Montbriand, Une image vaut mille mots.

– Louise Roy, s.s.a., Les pensionnats des Sœurs de Sainte-Anne dans la région métropolitaine 1850-1988.

– Jacques G. Ruelland, La création de la Faculté de Philosophie à l’Université de Montréal.

1987 Cahier de la Société historique de Montréal, Vol. 6, no 1, décembre 1987

– J. Bruno Harel, p.s.s., Le séminaire de Saint-Sulpice de Montréal s’agrandit de 1845 à 1851.

– Cécile Lebel, Napoléon Bourassa.

– Jacques G. Ruelland, Montréal, l’eau et le feu.

1986 Cahier de la Société historique de Montréal, Volume 5, no 1, décembre 1986

– Yvette Bleau, c.s.c., Le «Little French Village» et sa chapelle.

– Marthe Faribault-Beauregard, La vie mondaine à Montréal à la fin du XIXe siècle d’après des Mémoires inédits.

– Huguette Lapointe-Roy, Olivier Berthelet, un philanthrope exemplaire.

– Monique Montbriand, Sainte-Cunégonde de Montréal.

1985 Cahier de la Société historique de Montréal, Volume 4, no 1, juin 1985

– Marie Baboyant, Le Gésu, le baroque nouveau et le nouveau Montréal.

– Annette Bleau, Antoine et Jean-Baptiste.

– Monique Montbriand, La boulangerie à Montréal sous le régime français.

– Jean-Denis Robillard, Le premier bigame de Ville-Marie.

1984 Cahier de la Société historique de Montréal, Volume 3, no 1, juin 1984

– Jean-Marc Garant, Forts et Fortifications de Montréal.

– Diane Lapierre, Le 147 ouest, rue Saint-Paul.

1984 Collaborateurs de l’ouvrage Montréal, activités, habitants, quartiers, Montréal, Fides, 1984, 290 p. Présentation de M. J. Bruno Harel, p.s.s.

– Annette Bleau, Notre-Dame-de-Grâce.

– Marcelle Ranger, Le cas de Marguerite Viard.

– Marthe Faribault-Beauregard, Montréal, notre île. Les passages d’eau à la fin du     XVIIIe siècle.

– Pauline Girard-Massicotte, Le parc La Fontaine.

– Gilbert Lévesque, Françoise (Robertine Barry), pionnière du journalisme féminin au Canada.

– Paul Massicotte, Édouard-Zotique Massicotte.

– Pierre-Georges Roy, L’attitude du clergé face aux changements occasionnés par l’industrialisation (1890-1930).

– Sylvie Dufresne, Fête et société: le carnaval d’hiver à Montréal (1883-1889).

– Bruno Harel, p.s.s., François Citoys de Chaumaux, prêtre de Saint-Sulpice (1673-1727).

– François Citoys de Chaumaux, p.s.s., Instruction à l’usage du procureur du Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal.

– Léon Pouliot, s.j., Voyage en Louisiane avec la Société historique de Montréal, mars-avril 1937. Présentation du P. Joseph Cossette, s.j.

1983 Cahier de la Société historique de Montréal, Volume 2, nos 2 & 3, mars-juin 1983

– Annette Bleau, Philias Bleau.

– Marthe Faribault-Beauregard, Impressions sur Montréal.

– Georges-Émile Giguère, s.j., Un Canadien nommé Giguère.

– Thérèse Girouard, La Place Royale.

– Pierre Laliberté, John Richardson: La construction du canal de Lachine.

– Monique Montbriand, L’église des Récollets de Montréal (1703-1867).

1979 Collaborateurs de l’ouvrage Montréal. Artisans, histoire, patrimoine. Montréal, Fides, 1979, 198 p. Présentation du Dr Marcel Cadotte.

– Henri Béchard, s.j., La Dauversière en 1635.

– Pierre Brouillard, La Commission du Havre de Montréal (1850-1896).

– Joseph Cossette, s.j., Archives de la Compagnie de Jésus, province du Canada français.

– Jean-Pierre Gauthier et Pierre Larivière, La Cité de Maisonneuve, ville modèle du début du siècle.

– Thérèse B. Girouard, Mackayville… À l’heure de mon village.

– J. Bruno Harel, p.s.s., Le Domaine du Fort de la Montagne (1666-1860).

– Raymond Hurtubise, Voyages routiers en Nouvelle-France et au Québec de 1655 à 1925.

– Michèle Lalande, L’épidémie de variole de 1885.

– Armour Landry, À la recherche du lieu où Paul de Chomedey de Maisonneuve a vécu ses derniers jours.

– Cécile Lebel, À la découverte de la Côte-Nord et de la basse Côte-Nord dans une optique de rêve d’avenir.

– Gilbert Lévesque, Le Vieux-Montréal, ses origines: un Second Regard.

– Marc Locas, Sainte-Geneviève… Une région se raconte.

– Paul Massicotte, Jacques Viger, premier maire de Montréal et fondateur de la Société historique de Montréal. L’Affaire Guibord.

– André Petit, Les Chevaliers de Saint-Crépin à Montréal en 1869.

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Prix Robert Prévost

Robert Prévost est devenu membre de la Société historique de Montréal à l’âge de 19 ans, alors qu’il débutait dans le journalisme au Petit Journal. Parallèlement à ces occupations professionnelles, il a accumulé, durant sa longue carrière, une imposante documentation sur l’histoire, en particulier celle de Montréal, et publié 38 ouvrages dont Montréal, la folle entreprise, un succès de librairie lancé à l’occasion du 350e anniversaire de Montréal qui lui a mérité le Prix Percy-W.-Foy en 1992. 

Décédé le 26 octobre 2007, Robert Prévost s’est illustré non seulement par ses écrits, mais aussi par son attachement à la Société à laquelle il a fait don de sa bibliothèque, soit quelque 40 000 livres et documents. En outre, il a eu la générosité de désigner la Société comme partie de sa succession.

Après avoir consacré 17 années au journalisme, Robert Prévost a œuvré durant 32 ans à la fonction publique du Québec, comme directeur de l’Office provincial de publicité, de l’Office de tourisme du Québec, puis comme sous-ministre adjoint au ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pèche, sans parler d’un séjour de quelques années à Paris en qualité de Commissaire général au tourisme du Québec à l’étranger.

Le président de la Société historique de Montréal, M. Jean-Charles Déziel, a précisé en ces termes «que par ce prix Robert Prévost du 150e anniversaire, la Société veut exprimer sa reconnaissance envers un de ses plus grands bienfaiteurs en souhaitant que d’autres Montréalais fassent preuve du même engagement en faveur d’un organisme qui persiste depuis 150 ans à promouvoir l’histoire». Ce prix est octroyé tous les trois ans.


Liste des récipiendaires du prix

2018 – Yves Desjardins

Le Mile-End: 200 ans d’histoire, Québec, Septentrion, 2017.

Yves Desjardins, journaliste à la retraite et membre de Mémoire du Mile End, publie Histoire du Mile End, un livre fascinant qui raconte les mille vies de ce quartier métissé dont on a souvent prédit la mort. On y trouve un fabuleux hommage à son père, aujourd’hui décédé, qui avait des racines dans le Mile End depuis 1909. C’est aussi un hommage aux générations d’immigrants qui ont fait du quartier un espace créatif et dynamique, emblématique de la diversité montréalaise. Un quartier où, dès la fin du XIXe siècle, la cohabitation de plusieurs cultures, langues, religions et classes sociales était la norme. Une telle diversité dans un espace aussi restreint est unique à Montréal. (La Presse, Rima Elkouri)

2015 – Gilles Lauzon

Pointe-Saint-Charles: l’urbanisation d’un quartier ouvrier de Montréal (1840-1930), Québec, Septentrion, 2014, 245 p.

À la Pointe, comme on dit couramment, cohabitent d’abord des Irlandais catholiques, des protestants d’origine britannique et des francophones venus des campagnes environnantes, rejoints au début du XXe siècle par des immigrants d’Europe de l’Est.

À l’échelle du quartier et à travers le parcours des Mullins d’Irlande, des Turnbull venus d’Écosse et des Galarneau mariés à L’Assomption, on découvre les lieux de travail issus de l’industrialisation, à commencer par les ateliers ferroviaires près du pont Victoria, de même que les églises, les écoles, les rues commerciales et, surtout, les maisons où l’on habitait, une approche qui permet de conjuguer découvertes patrimoniales et connaissances renouvelées sur les conditions de vie.

Les joies et la confiance en l’avenir y occupaient certainement autant de place que les malheurs et les moments de découragement. Sommes-nous si loin d’eux ? (Les Éditions Septentrion)

2015 – Mathieu Lapointe

Nettoyer Montréal. Les campagnes de moralité publique, 1940-1954, Québec, Septentrion, 2014, 395 p.

Corruption, collusion, morale douteuse, Montréal doit assainir ses moeurs politiques. Nous sommes dans la décennie 1940-1950, alors que des groupes de citoyens luttent, en vain, pour la tenue d’une enquête publique sur la tolérance policière des maisons de prostitution, de jeu et de pari. C’est alors qu’entre en scène un dénonciateur-vedette, l’avocat Pacifique «Pax» Plante, ancien directeur adjoint de la police, qui accuse les plus hautes autorités municipales de corruption et de complicité avec la pègre.

Mathieu Lapointe retrace la révélation graduelle du scandale au fil des reportages et des enquêtes, en resituant les événements dans leurs contextes tant locaux que nord-américains, à partir de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la première élection à la mairie de Jean Drapeau en 1954. L’auteur a également reçu le prix de la Présidence de l’Assemblée nationale en 2015 pour cette étude. (Les Éditions du Septentrion)

2008 – Roger Chartrand

Le Vieux-Montréal, une tout autre histoire, Québec, Septentrion, 2007, 327 p.

L’ouvrage de Roger Chartrand est particulièrement original. Il retrace avec minutie et rigueur la chaîne des occupants, propriétaires et locataires qui se sont implantés dans le Vieux-Montréal et contribué à son développement. Le lecteur peut donc faire revivre l’histoire des principaux bâtiments du Vieux-Montréal, du temps de la Nouvelle-France en passant par les transformations suscitées par la communauté anglophone jusqu’aux développements les plus récents qui continuent à façonner le plus ancien quartier de Montréal.

Roger Chartrand est diplômé en arpentage et en génie forestier de l’Université Laval. Les milliers de plans et de titres qu’il a consultés en tant qu’arpenteur géomètre ont contribué à aiguiser sa passion pour le Vieux-Montréal. 

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