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Brève histoire du nationalisme québécois : une tradition éthique par Jean-François Laniel. Pour des raisons de santé, le conférencier a dû annuler. Nous étudions un report éventuel de la conférence.
Ce professeur de sociologie devait venir nous présenter sa thèse lors d’une conférence originale qui promet de percer à jour le concept-même de nationalisme québécois.
Posons une question fondamentale : le nationalisme québécois est-il bon ou mauvais ? Nombreux sont ceux qui s’interrogent aujourd’hui; ils l’étaient tout autant hier et le seront sûrement encore demain… Et si cette question, plus que ses réponses, révélait une caractéristique essentielle du nationalisme québécois ?
Au cœur de la culture politique québécoise nous semble logée une vive préoccupation de nature éthique, qui interroge inlassablement la légitimité de ses moyens et de ses fins, et qui contribue grandement à définir les modalités d’expression de son nationalisme. C’est le contour de cette tradition politique originale que nous tenterons de dessiner ici, en retraçant ses périodes, ses principaux débats et ses protagonistes, à partir de sa genèse catholique au milieu du XIXe siècle, alors que fleurit le printemps des petites nations.
Biographie du conférencier :
Jean-François Laniel est professeur de sociologie à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval depuis janvier 2019. Il est aussi le rédacteur en chef francophone de la revue Studies in religion / Sciences religieuses. Ses recherches de facture sociohistorique et comparée portent sur les liens entre la tradition et la modernité, entre la religion, la culture et le politique – au Québec, au Canada français et au sein des petites nations.
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
7 mars à 14h (entrée gratuite) Salle polyvalente 350, place Royale Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5
Le conférencier Gilles Laberge nous propose de remonter aux origines de Verdun (du début à 1900). Nous allons découvrir la façon dont l’histoire a démarré et parcourir quelques siècles pour comprendre comment cette ville a émergé.
Revivre en images les grandes lignes de l’histoire de Verdun. Une communauté qui, sur la période des quelques cent-cinquante dernières années, a vu progressivement son territoire se couvrir entièrement d’habitations, d’une extrémité à l’autre. Ainsi devenir une des premières banlieues-dortoir de la grande ville de Montréal.
Au programme, il sera question de la présence ancestrale des autochtones, suivie des explorateurs et de la colonisation française, l’implantation du canal de Lachine à la périphérie et de son corridor industriel, avec l’ajout d’une piste de course de chevaux, les débuts de la municipalisation et l’arrivée de quelques grosses industries. Cette première partie se terminera avec l’événement majeur de la fin du dix-neuvième siècle, soit la mise en place d’une longue digue protectrice.
Biographie du conférencier :
Gilles Laberge est historien et archiviste contractuels. Son territoire d’intervention couvre la grande région du Sud-ouest de Montréal et de la Montérégie. De plus, un ambitieux programme d’animation a été élaboré avec plusieurs conférences multimédia et visites guidées qui mettent en vedette la présence amérindienne, la Nouvelle-France et l’histoire régionale.
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
15 février à 14h (entrée gratuite) Salle polyvalente 350, place Royale Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5
L’historienne Émilie Guilbeault-Cayer nous emmène au coeur de la communauté des Soeurs de la Charité de Saint-Louis du Québec. Plongée fascinante dans cet univers pour saisir les enjeux humains d’une congrégation qui a formé des générations.
Débarquées en Amérique en 1902, en Gaspésie, les Sœurs de la Charité de Saint-Louis quittent leur Bretagne natale pour échapper aux lois antireligieuses sévissant en France. Dans le Québec d’avant la Révolution tranquille, la contribution des sœurs au système scolaire est majeure : écoles de rangs, pensionnats, orphelinats, école normale… Les sœurs tisseront au fil des ans un large réseau d’institutions d’enseignement, de la Beauce à Lévis, en passant par Bellechasse, Portneuf et Québec. Et avec l’ouverture d’écoles aux États-Unis et dans l’Ouest canadien, leur zone d’influence s’étend bientôt au-delà des frontières du Québec.
Devant les changements que vit la société québécoise dans les années 1960-1970, la congrégation se questionne. Comment répondre aux nouveaux besoins qui se manifestent ? La congrégation s’adapte en diversifiant ses activités, en créant de nouvelles œuvres de charité et de justice sociale. Au même moment, l’essor des missions internationales offre aux Sœurs de la Charité de Saint-Louis une occasion de renouveau, pendant qu’au Québec la congrégation poursuit son œuvre au service des populations démunies.
Au travers de cette histoire institutionnelle, on découvre des destins individuels, des destins de femmes pionnières de l’éducation en milieu rural au Québec. Émilie Guilbeault-Cayer livre un témoignage vivant à propos des embûches et du travail qui a été accompli pour contribuer à ce grand projet du développement de l’éducation des filles au Québec.
Biographie de la conférencière :
Émilie Guilbeault-Cayer travaille dans les milieux de l’histoire et de l’édition. Elle détient une maîtrise en histoire de l’Université Laval et un microprogramme en édition de l’Université de Sherbrooke. Elle a publié précédemment La crise d’Oka, Au-delà des barricades aux Éditions du Septentrion. Consultante en histoire depuis 15 ans, elle a collaboré à de nombreux projets en histoire autochtone, institutionnelle et urbaine. C’est avec beaucoup de plaisir qu’elle s’est plongée pendant quelques années dans l’univers et l’histoire des Sœurs de la Charité de Saint-Louis pour mieux comprendre leur contribution au Québec d’aujourd’hui. Son livre, Les Sœurs de la Charité de Saint-Louis en Amérique, 1902-2018, est paru aux éditions du Septentrion en 2018.
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
1er février à 14h (entrée gratuite) Salle polyvalente 350, place Royale Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5