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Nos conférences

Montréal autochtone

Les rapports entre les Premières Nations et les colons à Montréal aux 17e-18e siècles

une affiche de Charlotte Mayol

Une conférence de Dominique Deslandres au Musée Pointe-à-Callière le samedi 21 janvier à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

Cette conférence invite à considérer sous un jour inédit les rapports entre les Premières Nations et les colons à Montréal aux 17e-18e siècles. Adopter la perspective des « gens d’en bas » permet, en effet, de découvrir qu’à Montréal, la majorité des Autochtones et des Français se fréquentent sur une base quotidienne, partageant les mêmes lieux, les mêmes dures conditions de vie, les mêmes connivences cognitives.

Tous et toutes boivent, mangent et trafiquent ensemble dans une intimité qui, si elle ne fait pas l’affaire des élites religieuses et politiques (les « gens d’en haut ») va de soi parmi les « gens d’en bas » qui composent le peuple montréalais. Or, pendant tout le Régime français, ce sont les membres des différentes nations autochtones qui vivent et traversent la ville et l’île de Montréal, qui dictent les termes de cette fréquentation, en imposant leurs langues, leurs façons d’être et d’échanger; ce que, par pragmatisme et souvent de bon gré, les Français.e.s adoptent au point d’être accusé.e.s de s’ensauvager.

Une conférence présentée par la SHM.


BIOGRAPHIE DE LA CONFÉRENCIÈRE

Professeure titulaire au département de l’Université de Montréal, Dominique Deslandres s’intéresse aux dynamiques de pouvoir dans l’espace français d’ancien régime.

À côté d’une centaine d’articles et chapitres, elle a publié Croire et faire croire. Les missions françaises au XVIIe siècle (Fayard 2003, Prix Lionel Groulx, de l’Institut d’histoire de l’Amérique française et  Prix John A. MacDonald de la Société historique du Canada), et dirigé d’une part, avec J. A. Dickinson et O. Hubert, Les Sulpiciens de Montréal: une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007 (2007), et d’autre part, avec R. Brodeur et T. Nadeau-Lacour, Lecture inédite de la modernité aux  origines de la Nouvelle France (2010).

Son article sur le genre, la religion et l’expansion de la souveraineté française au 17e siècle s’est mérité le prix d’excellence de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (2013).

Élue membre de la Société des Dix en 2017, elle poursuit sa recherche sur les femmes (et leurs hommes) qui ont fait l’histoire de Montréal aux 17e et 18e siècles – une recherche qui souligne les relations de pouvoir à l’œuvre dans la colonie esclavagiste et patriarcale qu’était la Nouvelle France – tout en dirigeant les partenariats CRSH 2021-2024 Donner le goût de l’archive à l’ère numérique: Production et partage de données historiques et archéologiques sur les peuples de Montréal au 17e siècle et UdeM-partenariat 2022-2023 La fabrique de l’histoire montréalaise : de la trace historique et archéologique à la médiation culturelle.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 21 janvier à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

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L’opposition anticoloniale au Haut et Bas-Canada

une affiche de Charlotte Mayol

Une conférence d’Yvan Lamonde au Musée Pointe-à-Callière le 3 décembre 2022 à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

L’opposition anticoloniale au Haut et Bas-Canada
Avant et en 1837 et 1838

On souligne avec raison que Mackenzie et le Haut-Canada, d’une part, et Papineau et le Bas-Canada, d’autre part, avaient des motifs similaires pour s’opposer au système colonial britannique. La langue, la culture, la religion différaient, mais la critique républicaine du family compact ne divergeait pas. Et pourtant.

Dans les deux colonies, les oppositions patriote et réformiste se sont parlé, se sont inspirées l’une et l’autre, se sont concertées. Mais jusqu’où ont-elles fait front commun ? Quels moyens propres et communs ont-elles mis dans la résistance et dans l’insurrection ? Où se sont-elles rencontrées en 1837, en 1838 ?

À ces questions, des réponses seront avancées.

Une conférence présentée par la SHM.


Yvan Lamonde a publié sur l’histoire des idées au Québec, sur Papineau, sur 1837 et 1838 et prépare une étude sur Antoine-Aimé Dorion comme chaînon manquant et méconnu entre Papineau et Laurier.

On trouvera la liste de ses publications sur son site : https://yvanlamondesiteperso.wordpress.com/.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 3 décembre 2022 à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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L’invention de la littérature québécoise

une affiche de Charlotte Mayol

Une conférence de Claude La Charité au Musée Pointe-à-Callière le 19 novembre 2022 à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

L’invention de la littérature québécoise au XIXe siècle

Mal aimée, la littérature québécoise du XIXe siècle ? Surtout méconnue ! Du premier roman L’influence d’un livre en 1837 jusqu’à l’internement d’Émile Nelligan en 1899 – réclusion qui en fera un mythe national –, la période est d’une effervescence exceptionnelle. Une nouvelle littérature s’invente, placée sous le signe de la diversité : du roman gothique à la poésie lyrique, en passant par les contes et légendes, le roman de la terre, l’épopée, le roman historique, la critique littéraire ou le roman psychologique.

Cette nouvelle littérature est aussi marquée par sa diversité esthétique : entre néo-classicisme, romantisme et symbolisme. Elle se définit enfin par la diversité des publics qu’elle touche, ici comme à l’étranger, notamment en France, d’où viennent les premières reconnaissances internationales qu’obtiennent Louis Fréchette et Laure Conan, première femme de lettres à vivre de sa plume.

Une conférence présentée par la SHM.

Professeur à l’Université du Québec à Rimouski, Claude La Charité est le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire et patrimoine imprimé. Spécialiste de la littérature québécoise du XIXe siècle et de l’humanisme de la Renaissance, il est aussi nouvelliste et romancier.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 19 novembre 2022 à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique
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Les Trotskistes à l’assaut de Montréal (1933-1940)

Une conférence en anglais et en français de Tyler Wentzell au Musée Pointe-à-Callière le 1er octobre 2022 à 14h, présentée par la Société historique de Montréal.

une affiche de Charlotte Mayol

“Le trou le plus paumé de la planète politique”

Le trotskisme et la Ligue pour le parti des ouvriers révolutionnaires à Montréal, 1933-1940

Alors que le mouvement trotskiste est encore petit au Canada, son leader, Maurice Spector, décide de l’étendre depuis sa base de Toronto. Il missionne un célèbre poète du nom d’Earle Birney à Vancouver et le jeune William Krehm à Montréal.

Jusqu’ici, peu de choses étaient connues sur cette implantation montréalaise. Les luttes intestines ont en effet nui rapidement au développement de la mouvance.

Basée sur une correspondance inédite, cette conférence de l’historien Tyler Wentzell va explorer l’implantation de ce mouvement secret dans la ville de Montréal. Elle balayera notamment une galerie de personnages qui ont tous eu des trajectoires étonnantes. Par la suite, la Ligue pour le parti des ouvriers révolutionnaires (The League for a Revolutionary Workers’ Party – LRWP) émergera du chaos.

L’historien Pierre Anctil introduira la conférence et animera la séance de questions.

Tyler Wentzell est historien et docteur en droit. Il travaille au collège des forces armées canadiennes à Toronto. Il s’est intéressé au parcours de Canadiens dans les bataillons étrangers de la Guerre d’Espagne (Son livre : Not for King or Country: Edward Cecil-Smith, the Communist Party of Canada, and the Spanish Civil War).

Version anglaise :

“Politically the Most Backward Hole on Earth”

Trotskyism and the League for a Revolutionary Workers’ Party in Montreal, 1933-1940

The Canadian Trotskyist movement was small, but by 1933 leader Maurice Spector hoped to expand from its Toronto center to other major cities. He sent Earle Birney, later a famous poet, to Vancouver and the young William Krehm to Montreal. Little has been written about the earliest moments of the Trotskyist expansion into Montreal, largely because it almost immediately succumbed to vitriolic infighting. Some of those characters involved went on to have incredible and diverse careers.

The League for a Revolutionary Workers’ Party (LRWP) emerged from the ashes. Drawing upon never before seen LRWP correspondence, this conference explores the early and dramatic beginnings of Montreal’s Trotskyist movement.

Tyler Wentzell is an historian, and a lawyer. He works at the Canadian Forces College in Toronto.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Samedi 1er octobre 2022 à 14h (entrée gratuite pour les membres, 5$ pour les non-membres)

Salle Kondiaronk, mezzanine du pavillon principal (ancienne salle polyvalente)
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Fiche pratique

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