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Nos conférences

Les samedis de l’histoire : 6 avril à 14h

Maurice Séguin, historien du Québec d’hier et d’aujourd’hui par Jean Lamarre, sociologue.

Au cours de l’après-guerre, Maurice Séguin a proposé à ses contemporains une réinterprétation d’ensemble du devenir de la société québécoise. Pour ce faire, il a développé un modèle théorique systémique qui met de l’avant une conception renouvelée de ce qu’est une nation, des forces qui jouent en elle et des relations que les nations entretiennent les unes envers les autres. Nous verrons en quoi l’œuvre de Séguin demeure à la fois d’actualité et de portée universelle.

Jean Lamarre est l’auteur d’une étude sur les historiens de l’École de Montréal publiée chez Septentrion en 1993 sous le titre Le devenir de la nation selon Maurice Séguin, Guy Frégault et Michel Brunet (1944-1969).

samedi 6 avril à 14h
Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Station de pompage
173, place d’Youville
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

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Montréal à travers ses quartiers : 16 mars

Hochelaga-Maisonneuve en trois temps par Réjean Charbonneau, membre du conseil d’administration de la SHM.

De 1870 a 1990, de villes ouvrières à Cité modèle, Hochelaga et Maisonneuve se sont développées au rythme de l’industrialisation. Annexés a Montreal en 1883 pour Hochelaga et 1918 pour Maisonneuve, ces quartiers ouvriers connaitront le plein emploi des années folles, le chômage de la crise des années 1930 et le dernier regain industriel de la période de la Seconde Guerre jusqu’à la désindustrialisation des années 1990. La revitalisation se fera par l’émergence de la force communautaire des citoyens et citoyennes du quartier qui en ont fait un des terreaux de l’économie sociale au Québec.

Réjean Charbonneau, membre du conseil d’administration de la SHM,  est diplômé en animation culturelle et en archivistique. Il est aussi membre de la première génération des fondateurs de l’Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve en 1978 dont il prendra la direction de l’organisme en 2008.

Conférence à 14h

Salle polyvalente du Musée Pointe-à-Callière
350 Place Royale, Montréal, QC H2Y 3Y5

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Les samedis de l’histoire : 2 mars 2019

Ces villes nord-américaines qui témoignent de l’Amérique française  : par Patrick Salin, historien.

De nos jours, l’Amérique française ne se limite pas à l’héritage de la Nouvelle-France d’avant 1763. Elle incorpore également d’autres sites canadiens et états-uniens où des acteurs de la civilisation française ont laissé leur marque de manière significative, visible et durable, que tout et un chacun peut admirer aujourd’hui. Universitaire retraité, Patrick Salin parcourt le continent nord-américain anglo-saxon et répertorie les sites de patrimoine bâti qui témoignent de cette présence française dispersée un peu partout au Canada et aux États-Unis. De tous les territoires qu’il a parcourus à ce jour, il nous présente certains sites de villes nord-américaines qui témoignent de cette influence authentiquement française dans leur origine, leur conception technique, leur destination fonctionnelle ou leur signification commémorative. C’est un fait, l’Amérique française ne se limite pas à l’héritage matériel de la Nouvelle-France.

Pointe-à-Callière, Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Salle polyvalente
350, place Royale
Vieux-Montréal (Québec) H2Y 3Y5

Les conférences de la Société historique de Montréal ont lieu à Pointe-à-Callière grâce à un partenariat avec la Société du Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, Pointe-à-Callière.

Montréal à travers ses quartiers : 16 février

Le village de Villeray, 1896-1911 : occupation du sol et cadre bâti par Guy Gaudreau, historien, urbaniste et retraité de l’Université Laurentienne et Normand Guilbault, géographe et cadre retraité du Cégep Édouard-Montpetit.

Créé en 1896, le village de Villeray est annexé à Montréal en 1905. Un des plus petits villages à être intégré à la ville de Montréal, Villeray a fort peu attiré les regards des historiens professionnels jusqu’à maintenant. Pourtant, son existence éphémère et sa taille réduite favorisent une analyse exhaustive de son développement initial en mettant à profit un large éventail de sources. On verra notamment que les promesses de vente détenues par plusieurs résidants permettent une occupation du territoire plus précoce que ne le laissent croire les registres fonciers et que certaines clauses des contrats de vente de lots à bâtir ont eu des impacts décisifs, révélés par les plans d’assurance incendie.

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