Dès le début de la pandémie, nous avons organisé des conférences en ligne. Les voici réunies sur une même page. La plus récente est en haut.
Sujet : Redécouvrir les lieux de pouvoir de la Nouvelle-France et du Canada-Uni grâce à l’archéologie Par Allison Bain et Hendrik Van Gijseghem 23 juin à 19 h 30
Depuis quelques décennies, les archéologues s’affairent à déterrer les secrets des lieux de pouvoir de la Nouvelle-France et du Canada-Uni. Après avoir été grandement endommagé (voir détruit) par l’armée britannique lors de l’invasion américaine de 1775, le palais de l’intendant (ou du moins ses ruines) est tombé dans l’oubli jusqu’à ce que la Ville de Québec se porte acquéreuse du lieu en 1974 et qu’il commence à faire l’objet de fouilles archéologiques en 1982. Depuis, de précieuses trouvailles ont permis de documenter la vie qu’on y menait tant à l’époque de Jean Talon qu’à celle de Gilles Hocquart. Parallèlement, les vestiges de l’ancien parlement du Canada-Uni à Montréal étaient également tombés dans l’oubli. Le site où il se trouve fut en effet pendant une bonne partie du XXe siècle occupé par un stationnement et ce n’est aussi qu’à compter des années 1980 qu’il a commencé à être l’objet de fouilles archéologiques. Tant à Québec qu’à Montréal, des découvertes importantes ont mis au jour le quotidien des gens qui fréquentaient ces sites et plusieurs artéfacts qui nous renseignent sur ces lieux de pouvoir. Pour découvrir la nature desdits artéfacts et ce qu’ils nous révèlent, nous vous invitons à écouter les archéologues Hendrik Van Gijseghem et Allison Bain pour un passionnant entretien sur le sujet.
Le 20 mai 1980, près de 60% des Québécois disent non au projet de souveraineté-association de René Lévesque. Depuis, cette date est entrée dans l’histoire comme l’un des moments marquants de la vie politique du Québec depuis la Révolution tranquille.Ce soir, Jean-Charles Panneton, historien et politologue s'entretiendra avec Alex Tremblay Lamarche pour nous dévoiler les coulisses du référendum de 1980. Il réagira pour l’occasion à quelques témoignages : Claude Morin, ministre des Affaires intergouvernementales (1976-1982) ; Martine Tremblay, attachée politique de René Lévesque ; Denis Vaugeois, ministre des Affaires culturelles (1978-1981) et des Communications (1979-1980) et Pauline Boileau, militante pour le camp du OUI.
Cette année, nous célébrons le 400e anniversaire de naissance de Marguerite Bourgeoys, qui est reconnue comme étant la première enseignante de Montréal, la fondatrice d’une chapelle de pèlerinage, puis de la Congrégation de Notre-Dame, une communauté de sœurs enseignantes d’un genre nouveau au 17e siècle. En 1653, elle quitte la France pour venir enseigner à Ville-Marie, à l’invitation de Paul de Chomedey de Maisonneuve. Ce fait historique, en apparence simple, ne doit pas voiler toute la complexité du contexte social, culturel et religieux dans lequel s’est imbriqué le projet « pédagogique » de Marguerite Bourgeoys au Nouveau Monde.Cette conférence de Stéphane Martel, historien spécialiste de la Nouvelle-France a pour objet d’éclairer les raisons profondes pour lesquelles cette femme a abouti à Montréal.
Ce soir, au cours de notre nouvelle conférence virtuelle à 19 h 30, vous allez enfin connaître le rôle de Louis Hébert ou de Samuel de Champlain dans l'usage des plantes médicinales. Deux intervenants passionnants, spécialistes de l'histoire des sciences vous dévoileront de nombreuses découvertes. Un événement à ne pas manquer dans ces temps de crise sanitaire.
Sujet : L’antisémitisme au Québec dans les années 1930 : Québec et Montréal, deux cas de figure différents ?
Les questions aux intervenants :
Alex Tremblay Lamarche (Québec) a animé cette nouvelle discussion avec deux historiens passionnés par ce sujet épineux.
Pierre Anctil, professeur à l’Université d’Ottawa, un de nos membres, discute avec Alexandre Dumas, chargé de cours dans le réseau de l’Université du Québec.
Tous deux ont étudié ce sujet. Pierre Anctil a écrit de nombreux ouvrages sur les Juifs du Québec. Alexandre Dumas, de son côté, s’est intéressé à un personnage comme Pierre Gravel, prêtre syndicaliste et ultranationaliste.
Ces deux universitaires partagent leurs points de vue sur une période tumultueuse où l’antisémitisme a pris de nombreux visages.
Conférence : en direct le 14 avril 2020 à 19h30
Sujet : l’épopée des frères Brillant. Un événement organisé conjointement avec la Société historique de Québec et les éditions Septentrion.
Conférence du 3 avril avec Mario Robert Sujet : les archives personnelles de Jean Drapeau.
Conférence du 26 mars sur l’affaire Notter avec Florian Daveau, archiviste à BAnQ.